Quaker Network for the Prevention of Violent Conflict
Le Réseau de quaker pour l'Empêchment de Conflit Violent

Programme QPN Africa 2005 Consultation :

Jeudi

Les activités commencent avec un petit retard (10h30), comparativement à l’heure prévue sur le calendrier préétabli, du à l’arrivée tardive des participants.

Heure d’ouverture : 10h30

Méditation : (10h45)
Adrien anime la séance à la place de Elie NAHIMANA, qui a connu un retard, par une courte prédication sur le passage biblique Ephésiens 4, 29.

Face à la présentation des personnes présentes
1. Martin Struthmann; Quaker Peace Centre, CAPE TOWN Représentant de l’Afrique australe chargé de l’administration du site web
2. Brigitte Butt; Nairobi
3. Jessica Huber; New York
4. Jeremie NZABANITA , Coordinateur CAPP Nord-Kivu; Goma
5. Josh Bazuin, MCC ; Kigali
6. Jean Pierre NYONZIMA, Mi parec chargé des programmes… ; Gitega
7. Rachelle BUGENIMANA, Departement des femmes, Urugo Rw’Amahoro ; Kigali
8. Georges Walumoli, Programme de développement ; Ouganda
9. Felicité NTIRKURAKO, chargé des programmes THARS ; Bujumbura
10. Kayumba Apendeki, chargé de programme Femme et famille au Congo ; Uvira ?
11. Jeremy Routledge, Alternatives to Violence trainer; Cape Town South Africa
12. Colin Glenn, Phaphama Initiatives; Bryanston Zozi, South Africa
13. Adrien NIYONGABO, Healing and Reconciling our Communities ; Bujumbura
14. Nokuthula Mbete, Femmes jeunes pour le développement, Quaker Peace Centre  ; Cape Town, South Africa
15. Vickie Sharon NAKUTI, Evangelical Friends in Peace Comm. Development and child care ;  Ouganda
16. Laura SHIPLER CHICO, Africa Great Lakes Initiative; Kigali, Urugo Rw’Amahoro
17. SIZELI Marcellin, director Urugo Rw’Amahoro; Kigali, Rwanda
18. Steven Collette, Change Agents Peace Programme (CAPP) ; Norvege
19. SITA Merveilleux, Coordinateur projet culture de silence ; Congo Brazzaville
20. Zawadi NIKUZE, interprette; Goma
21. Jean Baptiste KAGUFA, Secrétaire ; Bujumbura
22. Regina NTUNGUKA, MiPAREC; Gitega, BURUNDI
23. Modeste KARERWA , Directeur Peace school; Burundi
24. Levy NDIKUMANA, Mi parec; Gitega, Burundi
25. NAHIMANA Valentin, Maire de la ville de Gitega
26. Elie NAHIMANA, Révérend Pasteur Représentant Legal de L’église évangéliques des Amis au Burundi
27. HEZRON C MASITSA, Friends International Centre ; Nairobi
28. Malesi KINARO ; Nairobi
29. Moses Musonga, General Secretary, FWCC Africa Section ; Nairobi
30. Rose Imbega, Kenya CAPP
31. Gianne Broughton, American Friends Service Committee Central Africa Program, and Canadian Friends Service Committee ; Bujumbura; Ottawa.
32. Abdul Kamara, QPN Sierra Leone;
33. SAMUKA Parker, QPN Liberia
34. Lévi MUNYEMANA, CAPP Nord-Kivu ; Goma
35. Philippe NAKUWUNDI, Departement d’Education, Eglise Evangelique des Amis au Burundi; Bujumbura
36. MKOKO BOSEKA, Representant Legal, Communaute des Eglise Evangeliques des Amis au Congo; Bukavu
37. Moses BIGIRIMANA, clerk, comite des Refugies de FWCC Africa Section; Nairobi
38. David ZAREMBKA, Africa Great Lakes Initiative; USA
39. MUNYANIZI Gérard, Urugo Rw’Amahoro; Kigali

Sept personnes se sont excusées de leur absence due aux différentes occupations et charges.

L’assemblée salue néanmoins la présence d’un secrétaire dans la concertation, chose qui jusque là ne se faisait pas. Les remerciements sont adressés au comité d’organisation.

Mot d’accueil

Faisant partie du comité d’organisation, Brigitte, remercie les personnes qui se sont présentées en ce lieu, abandonnant leurs multiples occupations, et apprécie les efforts de chacun pour la réussite de l’activité. Elle sollicite le concours de tout le monde pour le respect du programme, et surtout au partage d’expériences.

Levy poursuit en présentant le Maire de la Ville de GITEGA présent à la cérémonie, délégué du Gouverneur de la Province de Gitega. Prenant à son tour la parole, il remercie les dizaines de personnes qui sont venues de partout pour la seule cause d’échanger sur la paix, activité qui cadre très bien avec la période que traverse le Burundi, pays meurtrie par les guerres civiles et sur les voies de sortie des conflits, et dont pareilles initiatives lui sont d’une très grande utilité pour consolider cette paix retrouvée, mais encore fragile. Il interpelle le concours moral et matériel de tous les participants.

Prenant parole, le Rév. Pasteur Philippe NAKUWUNDI à la place de Elie NAHIMANA, Représentant Légal de l’Eglise Evangélique des Amis, remercie les personnes présentes, les organisateurs, le représentant du gouverneur de GITEGA, rassure les participants sur la situation sécuritaire de la province, souhaite un bon séjour et accueil officiellement les délégations présentes.

Programme QPN

Dans l’introduction, l’orateur fait remarquer que l’idée de prévention des conflits a commencé à Londres et la première Consultation QPN a eu lieu à New York, mais comme on débattait plus des conflits en Afrique et comme on ne pouvait pas débattre des problèmes de l’Afrique se trouve en dehors de ce continent, il a été  décidé, partant de cette logique, que les consultations futures de QPN doivent se tenir en Afrique. C’est ainsi qu’en 2001 s’est tenue une consultation à Bujumbura, la première en Afrique, suivie par celle du Rwanda, de Kenya et encore aujourd’hui au Burundi, mais cette fois à Gitega.

Distribution des taches aux participants

Comité de représentation (nomination committee)
Abdoul : Afrique de l’Ouest
Mkoko : Afrique centrale
Malesi : Afrique de l’Est
Colin : Afrique australe
Bridgitte et David : Organisation locale

Comité du programme (agenda committee)
Gianne
Malesi
Rachelle
Abdul
Colin

Coordination générale de la consultation
Malesi

Le plus âgé
DAVID Zarembka

Attentes et craintes

Les attentes des participants
- Coopération entre participants
- Mécanismes de communication après cette consultation
- S’inspirer du travail des autres
- Savoir comment aller de l’avant
- Quitter avec le rapport de la consultation
- Organisation de la concertation en Afrique de l’Ouest
- Partager librement les expériences
- Savoir comment intervenir dans ce processus électoral
- Création des mécanismes de faire le suivi des informations que nous recevons dans nos concertations
- Souligner les genres d’informations que nous aimerions partager et très bien les spécifier
- Proposer des stratégies pouvant développer en nous un esprit de solidarité
- Inquiétudes sur la suite des fonds promis par la RSA (suivi des projets)
- Définition claire des objectifs du réseau

Craintes
- Le budget risque d’être dépassé
- Absence de plan stratégique
- Beaucoup de dépenses sans suivi (mauvaise gestion)
- Manque de continuité et de suivi de nos engagements
- Inquiétude sur le respect du programme vu que les activités commencent avec retard
- Le temps risque d’être insuffisant pour bien définir le QPN
- Trop de craintes feront à ce que nous ne puissions pas voir le côté positif de notre présence ici à la consultation
- Inquiétude que les gens qui parlent une seule langue, qui risque de se sentir dépaysés

Après cela, on fait place à MALESI pour la lecture des résumés des rapports de QPN collectés à partir des petites notes des différentes personnes, vu que l’organisation n’a jamais produit un rapport pour ses consultations. (voir les rapports)

S’ensuivent des plus amples explications du rapport sur l’emploi des fonds reçus pour le projet de communication. Il eut quelques interventions notamment :
- Les conditions exigées pour pouvoir bénéficier du financement ;
- Le sort de ceux qui n’ont pas reçu de financement ;
- Le retard dans la transmission des rapports aux organisations membres ;
- Le pourquoi du transfert d’argent dans les comptes individuels au lieu des comptes des organisations, …

Se justifiant, l’orateur (Colin) fait remarquer qu’il n’y a eu aucune condition exigée pour l’octroi du financement et que cela était plutôt dû au niveau d’organisation et du fonctionnement de l’organisation demanderesse.

Pour l’envoie de l’agent dans les comptes individuels, cela s’est vu comme le moyen le plus facile et surtout le moins coûteux. Et aussi pour question de transparence, un rapport financier bien détaillé était exigé aux responsables des organisations bénéficiaires.

Pour clôturer la question, il est décidé que les modalités d’octroi des financements soient très bien définies et clarifiées pour parier aux problèmes liés au financement des projets.

Site web (Martin)

A Capetown, nous nous sommes engagés à créer un site web pour le réseau. Et bien le site est déjà opérationnel et peut être visité à l’adresse que voici : www.quaker.org/peace-network. Il contient entre autres:
- Les comptes rendus de certaines concertations ;
- Certains rapports d’activités des organisations membres
- …

Il est demandé aux organisations membres du réseau QPN d’envoyer des informations, des publications, des projets, des réalisations, … pour enrichir ledit site web.
L’adresse électronique de l’administrateur du site est : [email protected]

Observation des élections (Levy)

Le processus électoral en cours dans la sous-région a fait que l’idée nous soit venue de former une équipe internationale d’élection QPN composée des burundais, des congolais et de rwandais aidé par certains sud-africains et kenyans, appuyé financièrement par CAPP et AFSC. La formation nous a été transmise par la CENI et l’ONUB.

Problèmes rencontrés :
- Les membres de l’équipe d’observation du côté congolais ont suspendu leur participation aux activités de l’équipe en cours de route ;
- S’adapter aux changements improvisés des calendriers électoraux reste notre plus grand problème, souvent les dates sont reportées  ;
- Nous travaillions avec des gens indisponibles, qui se présentaient rarement.

Après l’exposé, certains participants ont voulu s’informer sur les problèmes liés à la langue de communication, aux moyens logistiques en disposition et à la formation requise. Répondant à ces inquiétudes, l’orateur fait savoir que la langue ne pose aucun problème d’autant que les directives à suivre sont bien clarifiées et le personnel suffisamment formé, mais que les moyens logistiques en leur possession étaient insuffisants.

Présentation d’une planification stratégique (Gianne Broughton)

Elle commence son exposé par la question : « Comment est-ce que le QPN peut appuyer et renforcer la paix en Afrique ? » Par-là, elle invite l’auditoire à analyser les réalisations faites et celles qui sont possibles.
Question à débattre dans les équipes de six personnes chacune.

Rapports des activités des organisations membres de QPN

Après beaucoup de discussions sur la tenue de l’activité, l’assemblée délibère qu’elle ait lieu en dépit des absences de certains membres de panels.

Panel 1(Eglises pacifistes)

SITA DUBOIS Merveilleux présente « M’BONGUI » (foyer d’accueil, case commune), CONGO-BRAZZAVILLE

M’BONGUI était un projet pour la non-violence et la paix au départ, mais devenu aujourd’hui une culture de silence, de non-violence et de paix.

Activités ::
- causeries éducatives,  et conférences-débats sur le silence, la non-violence et la paix
- théâtres engagés et vocal (chants)
- formations et sensibilisation sur la non-violence active et éducative
- participation aux travaux du forum « la non violence à l’école » et à la journée de sensibilisation sur la culture de non-violence et de paix organisés par la coordination congolaise pour la décennie de non-violence et de paix au profit des enfants du monde proclamée par l’ONU (2001-2010)

Philippe NAKUWUNDI présente l’Eglise Evangélique des Amis, BURUNDI

La guerre qui sévit dans notre pays le Burundi depuis 1993 a fait que nous puissions initier beaucoup d’activités en rapport avec la pacification ;
- Le trauma healing
- Création d’une école de paix à Magarama pour recevoir les élèves de différentes ethnies
- Elaboration en cours d’un curriculum d’éducation à la paix
- Sensibilisation des chefs religieux en faveur du processus électoral
- Observation des élections
- Activités en rapport avec la réintégration des rapatriés à Ruyigi

MKOKO Boseka présente Eglise pacifiste, République Démocratique du Congo

Il fait son intervention par une prédication du passage biblique 2 Corinthiens 5, 20. Il s’exprime en ces termes : « Il y a nécessité de passer par une école de diplomatie pour devenir un ambassadeur de Christ, l’école dont il est lui-même instructeur. Etudes sanctionnées par le titre d’ambassadeur de Christ. » Il poursuit en interpellant l’auditoire  à accepter et à porter la croix de l’ambassadeur pour pouvoir mériter ce nom et hériter du royaume de Dieu.

Les interventions des participants

- Ils veulent plus de précisions sur la signification du terme silence employé par l’organisation M’BONGUI
- Inquiétude sur l’esprit qui anime les dirigeants des églises pacifistes en exécutant les activités en rapport avec la culture de paix, est-ce celui avec lequel ils évangélisent les communautés non chrétiennes, cet esprit de volontariat et de bénévolat ?
- La différence entre les églises pacifistes et les autres églises.

Terminant le point, l’orateur interpelle l’auditoire de toujours initier les activités de l’éducation à la paix dans les communautés païennes, sans ignorer qu’il y trouve les situations difficiles, et aussi en commençant dans leurs églises respectives. Il incite par la même occasion les participants à entreprendre les initiatives de la paix avec un esprit de bénévolat et de volontariat comme c’est le cas pour l’évangélisation.

Louange/Partage (Worship Sharing)

L’orateur invite les participants à avoir un esprit de partage et d’adoration, à prendre un petit moment pour écouter l’expérience du prochain, faire vivre aux autres l’expérience de votre vie pour se consolider mutuellement, dans la méditation.

Pour que tout le monde puisse se faire entendre l’auditoire se subdivise en équipes de six.

Vendredi

Les activités de la journée commencent par le partage du passage biblique 2 Corinthiens 5, 18-20.

Le dépouillement des travaux en carrefour d’hier fournie des défis auxquels doit faire face le réseau pour répondre positivement aux attentes des organisations membres, lesquels il faut encore débattre en équipes de six :

1. Avoir un réseau continental avec une communication efficace
- rencontre annuelle
- maintenir les infrastructures de communication
- utiliser l’infrastructure d’une façon améliorée, inclure le site web
- partager la documentation

2. Renforcer les voix des communautés basées sur l’expérience au niveau politique
- une liaison forte entre les organisations communautaires et organisations politiques

3. Faciliter les échanges d’expériences
- Réunions ; utiliser le temps pour l’échange des capacités
- Visites d’échanges entre les organisations membres, travailler en collaboration

Exemples :
a) Capetown Quaker Peace Center avec une organisation de l’Afrique Centrale sur « les Femmes et Peace building »
b) FRIDSKORPSET (Norvège), le personnel d’une organisation peut aller travailler dans une autre organisation pour une année
c) TANENBAUM CENTRE ; devient membre
d) FWCC l’accompagnement écuménique en Israël/Palestine – envoie les Africains
e) Etablir des groupes inter-africains

4. Evaluer, répliquer et renforcer les réussites
- Les camps de travail,
- AVP (les institutions nationales)
- Observation des élections
- Education à la paix

5.   Construire sur l’expérience de l’observation des élections
- établir un comité permanent
- organiser des groupes dans chaque pays spécialement en RDC, Kenya (Referendum) et Ouganda 2006

6. Etendre et renforcer l’éducation à la paix avec :
- Les jeunes inclus les écoles : curriculum, formation des enseignants ou professeurs
- Les églises
- Les femmes

7. Nourrir la fondation spirituelle de notre travail

8. Elargir le nombre des pays dans notre réseau
- Quel est le rôle des autres organisations non-Quaker?

9. Rechercher les fonds
- Le QPN doit appuyer les organisations Quaker existantes
- Le QPN sera un caniveau pour atteindre les bailleurs potentiels non-quaker

10. Etre plus organiser
- Les suivis : identifier les projets concrets (raison des communiqués)
- Créer un comité pour faire le suivi entre les réunions
- Evaluation : Identifier les besoins, les forces des membres, la contribution de chacun, prioritiser les besoins
- Responsabilités et rôles : renforcer les structures générales, les représentants doivent être actifs, avons-nous besoins d’autres représentants ?

11. Renforcer les capacités des organisations membres
- Les mécanismes où les comités doivent organiser les formations des membres et promouvoir le partage de l’information (les documents, livrets), nouvelles méthodes
- Former les membres sur l’infrastructure de communication
- Identifier un système standard de comptabilité avec les directives standards pour les procédures de financement et former chaque organisation membre
- Formation en gestion de l’organisation

Mission de QPN
Améliorer l’efficacité des organisations des amis pour prévenir les conflits violents en Afrique en travaillant à tous les niveaux, depuis les communautés de base jusqu’à l’échelon international.

Instructions pour le travail en carrefours
1. Chercher si vous avez besoin de traducteur
2. Discuter les objectifs et les buts de votre sujet.

a) Est-ce que vous acceptez toutes les idées présentées ? Si non, avez-vous des questions ?
b) Clarifier les idées qui ne sont pas claires

3. Identifier les tâches à exécuter en rapport avec le temps, les ressources, le personnel approprié.
- Qu’est-ce qu’on doit avoir accomplir avant lundi ?

4. Nommez deux délégués

Mise au point des travaux en carrefours

Groupe 1 : Renforcer les capacités des organisations membres

- Créer des comités régionales, un représentant pour chaque pays, capacité de communiquer par e-mail
- Groupe de collecte des idées par questionnaire
- Communication par e-mail
- Analyse du questionnaire
- Planification des activités tous les 6 mois par les conseils régionaux
- Jumelage entre organisations au niveau régional, international et continental
- Séminaires de renforcement des capacités entre membres
- Identifier les réalisations de Quakers pour y prendre référence

Groupe 2 : Etre plus organiser

- Créer des structures régionales, locales, internationales pour avoir plus de représentativité
- Partager les capacités, les connaissances et les expériences (jumelage)
- Mettre en place un comité de suivi
- Travailler avec les organisations de Quakers
- Elaborer une structure de communication efficace et transparente
- Rechercher des fonds pour soutenir notre structure
- Travailler en conséquence

Rapport de comité Fundraising

Finances : (voir rapport financier de la Consultation)
David Zarembka

Un aperçu du rapport
18000 $ : coût global de la consultation
6000 $ : Afrique de l’Est
500 $ : Imprévus (déjà consommés)

Remerciements à AFSC BURUNDI et CAPP pour leur assistance financière.

L’assemblée salue les efforts du comité organisateur.
Si nous arrivons à bien terminer la conférence et à avoir un résultat concret des activités que nous allons réaliser, espérons qu’après cette consultation il y aura une structure bien spécifiée pour la recherche des fonds.

Comme suggestion, il a été proposé que les communications entre le comité d’organisation et les organisations membres doivent être améliorées.

Rapport des activités des organisations membres de QPN (suite)

Panel 2 (centres de paix nationaux)

Levy NDIKUMANA présente « Mi PAREC » (Ministère Paix et Réconciliation sous la Croix), BURUNDI

Ministère qui travaille à travers les trois programmes suivant :
- Service civil pour la paix (formation des leaders locaux, promotion de la femme, activités de développement, cohabitation pacifique)
- Recherches, documentations et formations (livres, outils de formations pour les communautés et organisations locales, recherche en cours sur l’amélioration de la justice traditionnelle)
- Centre de femmes pour le changement social (groupement féminin pour le développement, sensibilisation des femmes au processus électoral, encadrement des veuves …)

Mi PAREC entreprend aussi des activités d’autofinancement pour aider les communautés locales dépourvues de soutien financier.

Pour ce qui est des sources d’autofinancement de l’organisation, Mi PAREC affirme qu’elles proviennent des consultations avec les autres organisations, des contributions de chacun de ses membres et des activités organisées dans les enceintes dudit Ministère, et aussi des contributions des bailleurs et des parrains religieux.

Marcelin SIZELI présente « URUGO RW’AMAHORO » (case de paix), RWANDA

- Sensibilisation à la lutte contre le SIDA dans le Département des femmes et des enfants pour la promotion de l’éducation familiale,
- Encadrer les clubs pour la sensibilisation, l’éducation à la paix
- Echanges d’expériences avec les autres organisations
- Formation du personnel pour bien accomplir leurs tâches
- Construction d’un bureau
- Bibliothèque
- Soirée de débat et réflexion
- Renforcement des capacités des leaderships

Malesi KINARO présente « UZIMA » (vie en abondance), Kenya

Réalisations :
- Séminaires sur le counseling, la prévention des conflits
- Achat d’un terrain à KAKAMEGA
- Camp de travail

Projets :
- Construction d’un centre de paix
- Former les enseignants et les professeurs sur les modes de punitions à appliquer aux enfants, formation basée sur les relations entre élève-enseignant

Nokothula MBETE présente « Quaker Peace Centre », République Sud Africaine

Realisations:
- Renforcer la participation publique dans le processus démocratique
- Promouvoir la compétence individuelle à travers le Peace building
- Promouvoir la valeur de diversité en essayant de combattre les préjugés
- Travailler en réseau pour promouvoir la sécurité
- Education de la population au processus démocratique

Projets :
- Anti racisme avec les écoles, enseignants et élèves
- Discipline positive, enseignants et élèves
- Jeunesse à risque (élèves identifiés par les prof) travaille avec différentes organisations bien informées en matières de psychologie, séminaires pour changer leur façon de penser
- Nourriture et nutrition avec les femmes infectées par la VIH, pour préserver leur santé
- Forum pour le développement des jeunes femmes
 

Une participante de la RDC voudrait que les gens du panel 2 puissent leur donner des directives et surtout un soutien de toute nature quelle soit pour les activités en rapport avec la promotion et le développement de la femme. Elle interpelle par la même occasion le concours de tout le monde.

Il est demandé une concertation entre les organisations du panel 2 et les membres des autres organisations présentes pour essayer d’échanger sur les difficultés endurées et les voix de sortie des organisations militant pour la promotion et l’éducation de la femme.

Conférence GPPAC

Fred Kamakama : coordinateur de Peace Tree Network (initiative travaillant comme organisation de paix),  œuvre dans sept pays.

Background to PTN
Peace Tree Network, PTN in short, is a relatively new effort to bring together organizations involved in peace, justice and reconciliation issues in Eastern Africa, the Great Lakes Region and the Horn of Africa. It traces its origin back to 1998 when a number of peace actors in the region felt the need for the creation of a regional peace hub to provide a platform for solidarity amongst them. Consultations amongst these actors culminated in a workshop held in Nairobi in 2000 on “The challenge of partnership – towards an alliance for peacebuilding”. The workshop led to the creation of Peace Gate which has been renamed Peace Tree Network.
As a regional body, PTN is committed to the vision of peaceful coexistence amongst peoples and states of the region. It is a forum for solidarity amongst peace actors and a search for just, sustainable, humane and peaceful alternatives at local, national and regional levels.
Our participation in the GPPAC process has been in line with our vision, mission, objectives, and core activities as described in our brochure.
Brief on the GPPAC Process
(Global Partnership for the Prevention of Armed Conflict, www.gppac.net)
§ GPPAC arose in response to UN SG Kofi Annan's urging NGOs/CSOs with an interest in conflict prevention to organize an international conference of local, national and international civil society on their roles in conflict prevention and future interaction with the UN in this field (cf. his report of June 2001 on Prevention of armed conflict). The GPPAC worked, since then, over the past three years towards the global conference. Since 2002 over a 1000 organizations and actors in 15 regions worldwide have engaged in consultation, dialogue and research. 15 regional conferences were held out of which 15 regional action agendas were developed. It is now an international network of organizations working in conflict prevention and peace building.
§ GPPAC is supported by a number of governments and international NGOs, donors. To mention a few: Austria, Denmark, France, Germany, Ireland, the Netherlands; WVI, Cordaid, Novib/OXFAM Netherlands, among others
§ GPPAC structural set up has an International Steering Group (ISG), Regional Initiators, country focal points who organized consultations. For Africa three regional consultations were held in each of which 60-80 participants from CSOs, Governments and Inter-Governmental Organizations, UN, INGOs etc attended. The Regional Action agendas complemented the All-Africa Action Agenda. The Regional Initiators for Africa are: WANEP for West Africa, ACCORD (Agency for the Constructive Resolution of Disputes) for Southern Africa and NPI for East and Central Africa. The next post-GPPAC meeting of the ISG is scheduled for October 2005 in the Netherlands-with the aim of developing a work programme for 2006-2009.
§ The GPPAC process culminated with the holding of a global conference in UN Headquarters in New York from the 19-21 July 2005 attended by some 900 participants from all over the world.
§ Essence of GPPAC: emphasis on prevention, CSOs and their legitimate role in conflict prevention and peace building, also looked at interaction of the UN with CSOs, CSOs with Governments in this field
GPPAC Primary objective
To create a fundamental shift in how the world responds to conflict by developing a common platform for effective action in conflict prevention from local to global levels
GPPAC Specific objectives
· explore the role of CSOs in conflict prevention and peace building
· identify mechanisms for interaction between CSOs, UN, regional organizations, governments
· establish regional and international conflict prevention and peace building networks
· produce regional action agendas and a global action agenda
· articulate policy change agendas aimed at enhancing the shift to prevention
· awareness raising on conflict prevention and peace building
The All-Africa Agenda for Action, Key Challenges and Changes Required
§ Addressing structural and exacerbating causes of conflict such as abject poverty, unsustainable debt, global trade injustice and poor management and governance (poverty, imbalanced trade rules, external debt, resource exploitation, proliferation of illicit weapons, spending on arms and militias, porous borders and fragile States...)
§ Long term support for the ongoing peace making and reconstruction efforts in Africa in order to prevent a relapse to conflict (inability to sustain agreements, justice and reconciliation, focus on belligerents, financing post-conflict peace building...)
§ Backing Africa's democratic reforms and economic development initiatives with the necessary institutional, technical, financial and moral support (democratic practice and peace, corruption and mismanagement, citizenship, gender parity and inclusion)
§ Supporting the development of the capacity for operational prevention within Africa through capacity building of regional inter-Governmental bodies and the African Union (enhance capacity for peace making and prevention, lack of coordination of existing efforts)
§ Promoting multilateral and holistic approaches to global security threats (domination of the debate by the "war on terror", misdirected and unilateralist in nature, support and commitment to UN reform and its key organs, enhance the supremacy of international law...)
§ Recognizing and promoting the role of CSOs, including grassroots and faith communities and women movements in promoting a culture of peace, building capacity and skills in conflict resolution and promoting dialogue and reconciliation in conflict settings (great opportunity to provide link between leadership and grassroots initiatives, recognition of role of CSO
Some of the Recommendations
Recommendations to CSOs: self-regulation and ethical conduct, gender inclusion and sensitivity, collaborate/network/learn from each other, enhance capacity for research and informed analysis, engage more with governments and inter-governmental organizations; African diaspora to form strong and coordinated pressure group to lobby and advocate for African agendas; CSOs to continue sensitizing the populace on their fundamental human and civil rights.
Recommendations to the UN, African Governments, Inter-Governmental Organizations: support to the AU by the international community and the UN; increase investment in development assistance in order to attain the MDG; adopt radical measures to cancel, reschedule or restructure debts owed by African countries; UN and international community should enforce laws that protect political, social and economic rights-especially of women, children etc; AU to set up a revolutionary strategy to address the problems of the African youth; African government to subscribe to the instruments that promote good governance and respect of human rights, ie NEPAD's APRM initiative; African leaders should institutionalize democracy and respect institutions and refraining from amending constitutions to stay in power (other recommendations related to enhancing capacity for operational conflict prevention and peace building, long term support for post-conflict reconstruction processes, dealing with external causes of conflicts such as naming and shaming external perpetrators and economic beneficiaries of violent conflicts in Africa, responding to global security threats including threats posed by poverty and widening gaps between the rich and the poor, and threats posed by malaria, HIV/AIDS, recognizing and promoting the role of CSOs such as institutionalizing mechanisms for consultations with and inputs from CSOs on issues of conflict and peace.
Synopsis of key issues from GPPAC Global Conference in New York, July 19-21 2005: (the action agendas were presented to the UN Assistant SG Stephen Stedman)
§ Guidelines, Ethics and accountability (understanding of social change, emphasis on soft power, improving legitimacy)
§ Peace media and media strategies
§ Gender perspectives and women's equality (gender perspective and women's participation in conflict prevention and peace building, crimes against women...)
§ Youth as peace builders (inculcate peace education curricula, peace education through media, facilitate youth participation in decision-making within an intergenerational partnership, support to led-organizations, to prevent recruitment of young people into armed groups…)
§ Faith based initiatives for conflict transformation and peace building (considering religion as an opportunity also to promote peace-religious beliefs also serve as foundation to fight intolerance and extremism, advance peace education and training, support intra and inter religious dialogue...)
§ Trauma, healing and the path of reconciliation (call for the creation of regional centers in each of the economic commissions of the UN to focus on these issues, emphasis on the role of humanity, community, society, individuals and families...)
§ Development, conflict and peace building (i.e. the role and unintended consequences of pursuing the MDGs in situations of violent conflicts needs further research and exploration, development actors need to explicitly assess conflict implications of their development ventures, critical look at role of local businesses in peace building, conflict sensitivity in private sector related activities...)
§ Small Arms and Light Weapons and conflict prevention
§ Peace education and conflict resolution education (work ongoing)
§ Civil society networks (develop infrastructure to make organizations more accessible to civil society networks, develop greater understanding of these networks, support and advice to networks on how to engage effectively with the UN, IGOs, Governments, donors... post-conference GPPAC processes)
§ Early warning and mobilizing early response (shift from preventing armed conflict to promoting lasting human security, information available from EW systems be made accessible and not just be limited to State and international officials, adoption of a multi-stakeholder approach in determining EW and implementing early responses)
§ Multi-track dialogues and other official and civil society interventions (need to overcome the overwhelming asymmetries of power between the State and civil society, take timely action to influence government's and armed groups’ choices as well as those hostile to peace initiatives…)
§ crucial questions which need further research, time and reflection (how to give dialogue the significance it deserves?, linking dialogue initiatives at formal and informal levels, enhancing women's participation in formal and civil society dialogues and peace making efforts…)
Recommendations and key issues on how to take New York GPPAC recommendations forward
Ø Take ownership and authorship of making the linkages between poverty, debt, unfair trade etc with conflict
Ø Put pressure on Governments and Inter-Governmental and Regional bodies to provide space for CSOs to play meaningful roles in the region's peace processes... review peace processes and CSO engagement
Ø Monitor, document and publicize the impacts and implications of the war on terror on our region and respective countries
Ø In order to recognize and promote the roles of CSOs in conflict prevention and peace building CSOs need to enhance their credibility and raise their profile and speak with more authority on such issues by equipping themselves with the necessary skills and transfer those skills to others
Ø Discuss and agree on roles and responsibilities and comparative advantages of CSO actors (at national, local, regional/global levels) in conflict prevention and peace building and build a common agenda for peace
Ø In countries where they do not exist establish conflict prevention networks or forum in which all actors in the field come together, review current engagements and enhance relevance, refresh mandate
Ø Capitalize on areas of peace-what systems and coping mechanisms and local initiatives exist which keep violent conflict at bay, or if tensions are apparent do early warning and transform conflict or prevent violent conflict well before it happens
Ø Engage the media, write about what CSOs do, do videos
Ø Review and publicize UN-CSO, Inter-Governmental-CSO collaboration and joint engagement in the field at regional and country level
Ø Initiate or enhance cross border/country CSO collaboration (Ethiopia-Kenya, Ethiopia-Sudan, Uganda Sudan, Ethiopia-Eritrea...) of activities in the field
Ø CSOs continue to fight for increased space to engage in all matters of public interest and welfare and coordinate activism at all levels-including initiating and enhancing changes in legislative bases regulating CSO roles and the interaction and cooperation between civil society and the State
Ø Continue sensitizing the African populace and its nations' citizenry on their human and civil rights.
Frédéric Kama-Kama Tutu, Peace Tree Network,
Shalom House, St. Daniel Comboni Road, Off Ngong Road, Dagoretti Corner
P.O. Box 21573 Adams Arcade, 00505 Nairobi, Kenya.
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Préoccupations des participants

- Le défit de GPPAC pour l’amélioration de l’économie en Afrique

La question qu’il faudrait se poser est la suivante : « Qu’est-ce que nous faisons de nous-mêmes ? » Tout ce que nous avons nous a été transmis. Pour faire un changement, il faut définir les visions et travailler pour ces visions.
Qu’est-ce que nous pouvons faire pour que nos rêves deviennent des réalités ?

- Le programme pour la société civile congolaise qui a tendance à dérailler et se prendre pour un parti politique, et l’église qui a tendance à s’écarter de la société civile

C’est vraiment dommage que tout le monde soit pelle mêle dans la politique, même les églises. Nous sommes désolés et nous n’y pouvons rien. La question est individuelle, qu’est-ce que nous quakers nous faisons face à cette situation, en commençant par les priorités ? Quelles sont les valeurs que nous aimerions promouvoir pour aboutir à ce changement ?

- Demander aux industries fabricant les armées de diminuer si pas arrêter leurs productions, renforcer la bonne gouvernance.

L’important est de  vivre en paix avec le voisin, partir des bonnes relations pour construire le monde et le faire changer. On n’ira pas s’approvisionner en armes d’autant qu’on n’a pas des problèmes avec le voisin.

- Le programme de GPPAC pour les gouvernements d’Afrique et l’éducation en Ouganda qui jusque là reste sous estimée et sans issue.

Un bon programme est cours pour les femmes, les réfugiés, les rapatriés. A nous de développer des bons programmes pour les jeunes pour que plus jamais il n’y ait des enfants soldats, cultiver en eux le projet du futur.
L’important n’est pas que le gouvernement fasse des bons programmes, il faudrait aussi voir comment soutenir ceux en cours avec les moyens en notre possession.

Ne perdons pas notre temps en train de critiquer nos gouvernements, comme le GPPAC déjà commencer à travailler au niveau régional, national et international, il faudrait seulement appuyer localement les initiatives de cette organisation. Une diplomatie silencieuse n’est pas seulement de faire de séminaires et de se taire, mais aussi manifester son engagement pour le changement par des actions comme les manifestations et les contestations, si l’on remarque un ça ne va pas.

Quelques expériences régionales de l’observation des élections

Pourquoi faire l’observation des élections par les organisations membres de QPN ?
La réponse est simple ; voir s’il y a une connexion entre les élections, la paix et la démocratie, et non seulement pour être témoins de leur déroulement.

Les élections ne signifient pas toujours rétablissement de la paix. De fois, elles constituent une source de conflit. Les élections de 1993 au Burundi peuvent nous servir d’exemple. Ce à quoi nous nous attendons, ce pas ne pas toujours ce qui arrive.

Est-ce que nous ne pouvons pas utiliser nos églises, nos organisations religieuses pour l’observation des élections ? Idée qui nous a poussé à former une équipe de quatre personnes chargée de statuer sur les questions en rapport avec les élections (les ressources disponibles, le personnel, les besoins…)

Rapport des activités des organisations membres de QPN (suite)

Panel 3 (Trauma Healing)

Félicité NTIKURAKO présente “Trauma Healing and Reconciliation Services” (THARS), BURUNDI

L’organisation oeuvre dans trois domaines :
- Prise en charge psychosociale des personnes traumatisées (femmes violées, enfants soldats, rescapés de guerre, personnes infectées et affectées par le VIH, les personnes ayant abandonnées l’école, …) en collaboration avec la Ligue ITEKA, SEARCH FOR COMMUN GROUND, … en partenariat avec un centre néro-psychiatrique ;
- Organiser des conférences nationales annuelles des intervenants dans le domaine de prise en charge des personnes traumatisées, centrées sur la définition du trauma psychologique, la guérison de mémoire, la gestion du stress et de la colère, …(trois conférences nationales déjà réalisées) ;
- Mise en place des outils pour éduquer la population sur le traumatisme (un journal déjà élaborer)

Adrien NAHIMANA présente “HEALING AND REBUILDING OUR COMMUNITIES”, BURUNDI

Depuis la rencontre à Kibuye (Rwanda), HROC a étendu ses activités en quatre provinces en travaillant avec la population à la base. Chaque fois que le Burundi connaît des tragédies horribles, tous les efforts tant nationaux qu’internationaux étaient concentrés seulement sur la reconstruction et l’humanitaire, jamais les problèmes psychosociologiques n’ont fait l’attention des intervenants. Ceci serait sans doute l’une des raisons majeures de ce « cercle de violence » qui semble avoir pris racine dans ce pays et même dans la région entière.

Ainsi donc, pour contribuer à briser ce cercle de violence, HROC a lancé ce programme de la guérison communautaire (Community healing) comme condition sinequanone pour une véritable réconciliation et reconstruction du tissu social déchiré par les violences massives qui se sont succédées.

Avec ce programme, HROC compte implanter cette simple et applicable méthodologie de guérison communautaire pour que à la fin la population puisse continuer à prendre en main ces activités par elle-même.

Laura Shipler Chico, HROC – Rwanda

- There is no word for “trauma” in Kinyarwanda.  It is an imported concept, brought from the West after the genocide of 1994.  The word we use in Rwanda is Ihungabana, which literally means the shock waves that result in a body of water after a massive object has been thrown in.  By using this word, Rwandans have adapted this foreign concept to their own context, speaking more broadly about the emotional and communal consequences of violence, rather than limiting the conversation to trauma.
- Now imagine the additional boulders that are crashing into Rwanda’s unsettled waters with Gacaca and waves of released prisoners returning to their communities causing people to retell and relive stories of what happened to them and reviving latent conflicts.
- Our work is based on the assumption that in order to prevent violent conflict, we must look at the emotional consequences of violence.  It is not that one comes before the other, but rather that peace building and trauma healing must be intertwined to be effective.
- We have a set of philosophical principles that underlie our work:
1) There is good in everyone – this is a radical notion in Rwanda
2) Both victims and perpetrators experience trauma – therefore we bring together released prisoners with genocide survivors in intense workshops
3) We all have the inner capacity to heal, and inner wisdom.  That is why we are training healing companions to serve as peer counselors in their communities.
- Training healing companions is a challenge, and people often tell us “We want to help but we are not ready, we need help ourselves.”  And often that is true.  But one testimony of a genocide orphan at a recent workshop was revealing:  She said, (paraphrasing):
I thought I was empty.  I thought I had lost everything and that I had nothing to give to help others.  But now I see how I can use my wounds to help heal others.

Discussion Speciale

Le soir est consacré à la préoccupation d’une femme de la délégation congolaise dont l’organisation représentée connaît divers problèmes notamment :
- le manque de soutien moral, matériel, financier, …
- absence de collaboration avec d’autres organisations
- diminution des ressources humaines
- …

Comme contributions, les membres présents ont avancé les suggestions suivantes :

- Un esprit d’ouverture et de curiosité, chercher à savoir ce que font les autres et tirer exemples de leurs réalisations
- Les réalités burundaises, kenyanes, … et congolaises se diffèrent, nécessité de partir de réalités propres de sa société en essayant de bien identifier, étudier les problèmes rencontrés et certainement qu’une solution sera trouvée pour y remédier
- Avec les richesses du Congo et l’amour du travail qui anime les femmes congolaises, peut-être il ne leur manque que des sérieuses formations sur la gestion des organisations, des ressources humaines, d’élaboration des projets …

Samedi

Les activités de la journée commencent par le partage du passage biblique Jean 5, 19-20.

Planification stratégique (suite)

Le réseau est connu sous plusieurs appellations parmi lesquelles :

- Consultation des quakers pour la prévention des conflits
- Consultation  des quakers pour la prévention
- Consultation des quakers pour la transformation des conflits
- Consultation des quakers pour la paix

Ces nuances observées font à ce que l’on puisse adopter d’une façon démocratique une seule appellation. Il est décidé qu’à travers tout le continent, le réseau est QUAKER PEACE NETWORK/AFRICA.

Pour ce qui est des documents déjà envoyés et contenant différentes appellations du réseau, il y a toujours moyens d’informer tous ceux à qui nous avions envoyé des correspondances.

Parmi les recommandations des participants sur la contribution de QPN pour appuyer et renforcer la paix en Afrique, les suivantes ont sont retenues puisque étant suggérées par la grande majorité :
- Renforcer la voix de la base au niveau politique
- Faciliter les échanges d’expérience
- Renforcer les travaux du réseau à  travers les groupes
- Etendre le programme d’observation des élections
- Renforcer les capacités des membres
- Etendre et renforcer l’éducation à la paix

Pour plus de contributions des participants sur les recommandations maintenues, un travail en carrefours s’avère nécessaire, selon le point d’intérêt individuel.

Mise en commun des travaux en carrefour

Groupe 1 : Etendre et renforcer l’éducation à la paix

- Echanges entre membres de QPN avec l’extérieur
- Renforcer la communication
- Encourager les programmes concrets de développement et renforcer ceux existants comme UZIMA, MI PAREC
- Encourager l’éducation à la paix
- Initier des projets générateurs de revenus pour appuyer les activités de paix
- Faire le jumelage entre les centres de paix et le programme de l’éducation à la paix
- Faire mariage entre le développement et la paix
- Organiser des séminaires en matière d’éducation à la paix à travers la jeunesse, les écoles, les églises, les femmes
- Identifier et collecter les curriculums existant
- Elaborer un curriculum de paix
- Faciliter les échanges d’expériences et l’évaluation des capacités

Groupe 2 : Facilité les échanges d’expériences

En privilégiant :
- les rencontres
- la collaboration
o Identifier d’autres organisations de paix et travailler avec
o Collaboration entre représentants au niveau local, régional, national et international
o Encourager les échanges locaux, entre pays limitrophes
o Définir les sous-régions, avec des comités d’échanges pour suivi et rapport
o Mettre sur pieds un comité continental (régional), nommé par les représentants sous-régionaux,
o Privilégier la communication par Internet

Groupe 3 : Renforcer les travaux du réseau à  travers les groupes

q développer et enrichir le site web en y disponibilisant :
- des informations importantes concernant la recherche des fonds
- les curriculums de paix des écoles,
- les noms des personnes se portant volontaires pour l’une ou l’autre activité
- la documentation suffisante en rapport avec le Trauma, la paix, la réconciliation, …
Ces tâches seront confiées aux représentants régionaux

Les enjeux électoraux en République Démocratique du Congo (Aembe Bwimana)

L’orateur entame son exposé par un petit aperçu sur l’histoire désastreuse du Congo.
Il articule les enjeux électoraux de la RDC en quatre points :

1. Défis de la RDC

Les atouts majeurs en disposition :
- Diversités culturelles et ethniques
- Liberté d’expression
- Sens de l’humanité

Les défis à surmontés :
- Insécurité généralisée
- Crise de légitimité
- Irresponsabilité politique
- Impunité, pillages

2. Portée des élections en préparation au Congo

Ces élections seront indépendantes, libres, pluralistes, transparentes et démocratiques.

3. Implications des élections sur le plan national, régional, international

- Le gouvernement élu aura pour mission de rétablir la paix à travers tout le pays
- Un avenir heureux pour le peuple, les dirigeants feront la volonté du peuple et non la leur
- Nettoyage politique
- Résolution du problème de légitimité
- Emergence de l’économique nationale et celle des pays voisins
- Survie de l’humanité (utilisation rationnelle de la forêt vierge, des ressources naturelles … pour la protection de l’humanité)

4. Rôle des amis du Congo

- Soutenir les élections du Congo
- Faire pression sur les dirigeants du Congo
- Soutenir la commission électorale indépendante
- Laissez-nous choisir les dirigeants de notre choix
- Amenez-nous des observateurs internationaux

L’orateur termine son exposé en interpellant la communauté internationale à travers les amis du Congo ici présents à soutenir le processus électoral en cours, vu l’impact positif qu’il apportera sur le plan social, économique, religieux et sécuritaire du Congo, de la sous-région, du continent et du monde. Certainement qu’il y a beaucoup de contraintes empêchant leur tenue, mais si nous les appuyons réellement, elles finiront par avoir lieu.

Mise en commun des travaux en carrefour (suite)

Groupe 4 : Etendre le programme d’observation des élections

- Chaque pays doit constituer une équipe de plus trente personnes pour l’observation des élections, avec un coordinateur et des observateurs internationaux
- Après le travail d’observation, les membres doivent se rencontrer pour faire un rapport, un jour après la tenue des élections, à envoyer par e-mail à qui de droit
- Capacité pour les observateurs d’initier et de développer des directives pratiques pour la tenue des élections transparentes, libres et démocratiques
- Les formations reçues doivent être identiques pour tous les pays
- Nommer un coordinateur dans chaque pays, sous-région et au niveau continental
- Faire appel à l’’ONU ou aux organisations spécialisées pour la formations de ses observateurs

Profil du coordinateur :

- Etre intéressé par l’observation des élections
- Avoir une bonne connaissance en Administration
- Capacité de communiquer par Internet

Groupe 5 : Evaluer, répliquer et renforcer les réussites

- Disponibiliser les manuels en rapport avec l’éducation à la paix, à l’organisation des camps de travail, à la guérison des trauma, à l’observation des élections, à la recherche des fonds sur le site web
- Elire un représentant au niveau sous-régional, régional chargé de tâches énumérées ci-haut.

Groupe 6 : Bases spirituels

- Elaborer une théologie de paix des quakers basée sur la bible en nous servant des documents existant publiés par QPN
- Développer un processus qui aidera à propager ce message dans les consultations, les églises et les organisations membres de QPN
- Trouver immédiatement des volontaires parmi les gens ici présents qui tâcheront de discuter sur ce projet dans les moindres détaillés

La séance est interrompue (13h15) par l’arrivée du Vice-Président de l’Assemblée Nationale de la République du Burundi, l’Honorable  Onésime NDUWIMANA.

Il est accueilli par le representant de l’ eglise evangelique des amis au Burundi, qui a introduit une des organisateurs de la Consultation, Madame Gianne, de poursuivre la presentation. Elle fait un petit aperçu sur l’Organisation QPN et le pourquoi de la présente consultation et invite certains membres à se présenter en l’honneur de l’hôte de marque.

Après avoir fait la connaissance des participants, prenant la parole, l’autorité commence par remercier les membres présents à la séance, s’excuse de son arrivée tardive et de façon improvisée, puisque étant empêché par nombreuses occupations d’intérêt public, apprécie l’initiative combien capitale et importante prise par QPN ; celle de planter dans les cœurs des gens l’idéologie de la paix, de bonne cohabitation.

Il rassure l’auditoire de la détermination du pouvoir actuel d’appuyer les initiatives de ce genre et s’engage personnellement à être ambassadeur des artisans de paix devant les hautes instances du pays.

Terminant son discours, il souhaite à l’assemblée un bon séjour à Gitega et surtout un bon succès dans les initiatives de paix.

Panel 4 (Communautés pour la paix et la réconciliation)

Levy MUNYEMANA présente «JEUNES ARTISANS DE PAIX », RDC

Deux points essentiels à maintenir

· Vue générale sur le Congo
- besoin de corriger les excès (le pillage de la richesse, la violation des droits de l’homme, corruption…)

· Activités de paix :
- Séminaires de formation dans Goma et Masisi
- Formations CAP à travers l’Eglise des Amis (ateliers de paix regroupant les femmes des différentes tribus)
- Projet Artisans de Paix (séminaires-ateliers et intégration communautaire : atelier pour la paix, le sport, foyer social, scierie, culture maraîchère et éducation civique électorale pour appuyer le processus électoral, formation sur la bonne gouvernance)
- Programme en cours pour les démobilisés (éducation à la paix pour leur réintégration psychosociale, ateliers de menuiserie…)

Remerciements pour CAP qui a appuyé la plupart de ses actions.

Rachel BUGENIMANA présente «FRIENDS PEACE HOUSE », Département des Femmes, RWANDA

Activités organisées :
- séminaires portant sur la résolution des conflits, la promotion de la femme, la femme et SIDA
- Initiative Femmes en dialogue regroupant les femmes rescapées et celles dont les maris se trouvent en prison pour l’entraide, l’éducation au pardon, au partage, à la reconstruction, …
- Initiative Femmes de BIGOGWE regroupant les femmes déplacées, rescapées, rapatriés venues de MASISI pour les dialogues, le partage de nourriture, les activités communes d’agriculture et d’élevage

Régine NTUNGUKA présente «MI PAREC, Département des femmes », BURUNDI

Cette initiative a pris chair de l’oppression que subissait la femme. Elle vise spécialement les femmes violées, les veuves, les abandonnées, les femmes dont les enfants sont partis dans les mouvements rebelles.

Activités réalisées :

- Assistance aux veuves par des aides, des échanges sur le comportement à adopter (veuves), des projets d’autofinancement
- Rencontres avec les maris ayant abandonné leurs femmes, ramener certains d’entre eux, mettre sur pieds un comité chargé de suivi
- Sensibiliser les femmes dont les enfants se trouvent dans les mouvements rebelles pour les inciter à revenir dans la société

Projet : Intégrer les femmes rapatriées dans l’organisation

Modeste KARERWA présente  «Ecole de Paix de MAGARAMA », Eglise Evangélique des Amis, BURUNDI

Activités réalisées :

- Renforcer l’éducation théorique des élèves
- Coordonner les activités de paix à l’Ecole de l’Espoir des Batwa de NYANGUNGU (Gitega)
- Introduction dans les écoles primaires des clubs Stop Sida. Les résultats des enquêtes ont montrés que 15%  des écoliers avait déjà connu des rapports sexuels
- Elaboration en cours d’un curriculum introduisant le programme d’éducation à la paix dans chaque cours, pour les écoles publiques du pays (curriculum spécial)

Florence MACHAYO présente «EDUCATION CENTRE FOR WOMEN IN DEMOCRACY», Kenya

- Formation des formateurs
- Sensibilisation des femmes avant la période électorale
- Encadrement et éducation des femmes veuves
- Médiation dans le processus de réconciliation des ethnies en conflits
- Formations des jeunes filles pour la continuité de l’action de paix et de démocratie dans le milieu féminin

La préoccupation majeure de cette organisation est la question que voici : « Comment restaurer la paix à partir des méthodes traditionnelles ? »

Abdul KAMARA, venant de Sierra Leone, parlais de son expérience et ses analyses des défis de prévenir la violence en Afrique.  Il parlais de chercher dans la culture historique de l’Afrique des formes de gouvernance, de justice, et de réconciliation traditionnelles, et de reconstruire les cultures non-colonizées.

Pannel 5

Jérémie NZABANITA présente «AVP NORD KIVU », RDC

100 personnes ont suivi la formation de base, 40 la formation avancée et …. La formation des formateurs, dans le milieu estudiantin spécialement.

Des témoignages encourageants nous parviennent de la part de nombreuses personnes. Il est aussi prévu des formations AVP avec les démobilisés et la population civile pour les préparer au processus électoral en cours.

Des séances pratiques avec ceux ayant reçu la formation des formateurs sont en préparation pour les amener à devenir des formateurs qualifiés.

Georges WALUMOLI présente «AVP OUGANDA»

Multiples formations des formateurs sont faites pour fournir en formateurs AVP l’Ouganda qui en a beaucoup besoin, surtout au Nord du pays où des conflits persistent encore.

Les formations AVP ont été administrées aux différentes personnes notamment :
- Les responsables des prisons et les prisonniers
- Les membres des organisations non gouvernementales
- Les étudiants,
- Les policiers
- Les parlementaires

Il y a maintenant nécessité de faire multiples formations avec les enfants soldats, les ex-rebelles revenus à la vie normale.

Herzon MASITSA présente « AVP KENYA»

18 formations ont été organisées à travers tout le pays et spécialement dans la province de Mombassa avec les membres des églises, les policiers et la population civile.

Comme fruit, il y a déjà une personne formée par AVP KENYA qui travaille dans les pisons à Mombassa pour les mêmes formations AVP.

Projets en cours :
- Etudes sur un standard des formations AVP au niveau de tout le pays du moins sur les méthodes utilisées et thèmes à débattre dans les formations
- Adapter le programme AVP aux réalités locales

Jeremy ROUTLEDGE présente «AVP SOUTH AFRICA»

Les formations faites étaient centrées sur les thèmes suivants :
- Responsabilités sociales
- Organisation communautaire
- Changement individuel

Différentes couches sociales ont été touchées ; les membres du gouvernement, des églises, et des organisations non gouvernementales dans le but de leurs informer tout en les formant sur les AVP, voir si l’organisation peut bénéficier de leurs soutiens.

Le défi à surmonter est que les formations AVP atteignent les l254 prisons, 3000 écoles et 10.000 ONG autour de nous.

Comme information ; Il est prévu une rencontre mondiale AVP en Afrique du sud en 2006, et la forte participation africaine est encouragée.

La soirée des talents

Une soirée riche en spectacles qui connu la participation de toutes les délégations représentée, les membres l’Eglise des Amis, de MI PAREC habitant dans les environs et une chorale chrétienne. Le spectacle commence par un culte d’adoration et se poursuit par différentes présentations notamment les poèmes, les sketches, les danses traditionnelles entrecoupées par des chansons religieuses.
La merveilleuse nuit se clôture trois heures après par une cérémonie de distribution et circulation des bougies à travers les participants, signe de paix et de lumière.

Dimanche

Cette journée est entière consacrée aux visites dans les églises locales.

La soirée est consacrée à une projection Vidéo, non encore diffusée, réalisée par le Conseil Mondial des Eglises et parlant des conflits qui accablent l’Afrique ainsi que des initiatives de paix. Mais grande est la stupéfaction du public de constater que les images sont beaucoup plus centrées sur les conséquences des conflits et les désastres, les initiatives des paix y figurent à peine. Il est suggéré de rédiger une lettre au Conseil Mondial des Eglises pour empêcher la publication du film, si pas insérer les efforts fournis par les églises pour prévenir et décourager les conflits de toute nature.

Lundi

La journée débute comme d’habitude par le partage d’un  passage biblique titré dans le Livre de Samuel (1 Samuel 2, 1-10).

Rapport des visites aux églises

Différentes personnes partagent leurs expériences vécues lors des visites dans les églises. Certaines ont été frappées par :
- Les témoignages des rescapés du génocide
- Les Cultes animés
- Le rôle important de la femme dans l’église ; elles chantent, elles prêchent, …
- L’organisation des chorales (pour femmes, hommes, enfants)
- La concentration de l’auditoire à la prédication

Et d’autres ont été touchées par :

- La présence minoritaire d’hommes
- L’implication des enfants dans les cultes ; ils dansent, chantent, témoignent,
- La présence massive des jeunes

Sujet d’intérêt spécial

Echange Sud-Sud

C’est qui doit être notre rôle est « partenaire d’aide »

Les Partenaires Internationaux

1° CHRISTIAN PEACE TEAM, Etats-Unis

Une organisation qui a comme mission d’intervenir dans les milieux en conflits pour
- Accompagner les initiatives pour la paix,
- Soutenir et créer des groupes et acteurs de paix
- Former des personnes à envoyer sur terrain
- Informer les médias sur la réalité des conflits sur terrain

L’organisation a déjà fait ses preuves en Irak, en Palestine, en Colombie, en Amérique du Nord, en vivant dans la communauté des opprimés tout en recevant d’elle les directives sur le genre d’aide qu’elle attend de CPT.

Avant toute intervention sur terrain, CPT organise un voyage d’identification et d’enquête, pour voir s’il y a moyen d’installer une équipe dans le milieu ciblé. Et travailler avec les organisations locales de paix reste la principale préoccupation de CPT. Actuellement, CPT dirige ses enquêtes vers la RDC et l’Ouganda.

2° CAPP           Steven Collett

CAPP prit naissance en 1998 après une conférence de FWCC qui s’est tenue en Ouganda. Elle travaille avec les fonds du gouvernement norvégien, avec un mandat de 5 à 10 ans. Elle s’est assignée comme missions :
- augmenter la capacité des églises des amis dans le travail de paix
- renforcer le programme de paix de l’église dans les communautés

Jusque là l’organisation n’a pas encore produit des documents pour les différentes formations organisées, qui risque d’être vu comme un échec de sa part.

CAPP ne sera pas là pour toujours, raison pour laquelle elle finance les activités des églises qui subsisteront même après son départ, MI PAREC en est un exemple parmi d’autres.

La mauvaise gestion des fonds alloués au financement des activités de paix en Ouganda a fait que CAPP quitte ce pays.

3° AFSC                  Gianne Broughton et Jessica Huber

La liste suivante définit les composants du programme de 2005 et 2006.

o Du Rétablissement au Développement: En intégrant la reconstruction et la réintégration avec la guérison du trauma et la transformation des conflits

o En travaillant au Burundi, Rwanda et R. D. Congo
· Avec les organisations à base confessionnelle et ceux qui sont compatibles
· Avec les femmes, les jeunes, et les organisations à base communautaires

o En co-opération avec les autres organisations internationales pour étendre le soutien aux communautés isolées ou marginalisées et pour renforcer la capacité locale.

o En portant les expériences, analyses, et solutions créatives locales au niveau international par l’accompagnement des processus à l’ONU, qui sont appropriés :

· le développement d’une commission pour la construction de la Paix
· l’implémentation de la limitation des Armes Légers
· l’amélioration de la co-opération entre les programmes internationaux d’aide humanitaire et les organisations locales pendant la période de transition
· l’amélioration de la cohabitation entre les opérations de maintien de la paix et les communautés locales
· Le renforcement des stratégies non-violentes pour aboutir à  une paix soutenable.

La dernière section définit le travail de la partie de la programme qui s’appelle ‘Quaker International Affairs’.   C’est le travail de relier l’expérience de nos partenaires locaux avec les activités de QUNO à New York et Genève.

QUNO
- Représentation à Genève supporté par Le conseil mondial des Amis (Friends World Committee for Consultation) et à New York par l’AFSC.
A New York, il y a deux programmes : 1) prévention des conflits et 2) accompagnement des conflits oubliés.  C’est un fonction de plaidoyerie balancé, avec une méthodologie basée sur les valeurs des Quakers, et le travail des amis au niveau mondial.

Comment les membres de QPN peuvent avoir une voix à l'ONU par QUNO :

L'information et les demandes pour l'information doivent couler dans les deux directions.

Les membres de QPN envoient des rapports au personnel de AFSC local (Bujumbura et Lusaka). Le personnel local la met en contexte pour envoyer à QUNO.

AUSSI, les membres de QPN doivent envoyer l'information pareille à la Section d'Afrique de FWCC, parce qu'ils ont la représentation sur les comités de conseil de QUNO Genève et de New York.

QUNO répond avec les rapports sur leurs activités, et leurs réponses aux questions des membres de QPN.

Les membres de QPN peuvent envoyer aussi des rapports aux points de contact de GPPAC nationaux et régionaux, et les copier à AFSC Bujumbura ou à Lusaka et à la Section d'Afrique de FWCC (Nairobi).

3° MCC                      Josh

le MCC (Comité Mennonite Central) est une organisation qui travaille avec 18 personnes (frères et mennonites)

Pour ses services et programmes internationaux, MCC dispose d’un effectif de 500 à 1000 personnes éparpillées à travers le monde entier.
Elle intervient dans les domaines suivants :
- les aides humanitaires
- le développement
- le travail de paix

MCC est présente dans tous les pays représentés dans cette consultation, exceptés le Congo-Brazza, le Liberia et la Sierra Leone. Elle est aussi représentée au niveau international (à l’ONU).

Elle aide aussi les églises à élaborer leur vision et soutien les petites organisations à la base pour les aider à grandir et à devenir autonome.

Actuellement, elle compte envoyer une équipe de plus de 1000 observateurs internationaux pour l’observation des élections en RDC.

4° FWCC                        Moses MUSONGA

FWCC débuta ses activités en 1937, pendant la deuxième guerre mondiale, période où la paix était quasi inexistante à travers le monde. Face à cette situation, les Amis (Quakers) allemands lançèrent un appel au reste du monde en leur demandant un soutien de plaider pour la paix dans le monde entier. C’est ainsi que lors de la première rencontre internationale des Quakers, l’organisation FWCC pris naissance, avec mission  primordiale de coordonner les idées sur la paix et servir de porte parole universel de tous les Quakers (un canevas, carrefour de communication). FWCC est subdivisée en quatre sections, à savoir :
- Section Amérique
- Section Europe et Moyen Orient
- Section Asie et Pacifique Occidentale
- Section Afrique
Le bureau de coordination se trouve à Londres.

Organisation est reconnue par l’ONU sous le statut d’Observateur et est représentée au niveau international. Ils font le lobbying et la plaidoyerie pour la paix, lutte contre l’infiltration des petites armes, enfants soldats, femmes en prison, etc.

Rapport du comité de nomination

Le comité de nomination composé de huit personnes réuni ce dimanche 09/10/2005 à Kibimba décide de nommer certain membres à la tête des différentes échelons composant le réseau, avec certaines recommandations.

Nominations :

Coordinateurs de l’ Observation des élections/ Election Monitoring Coordinators
- Uganda : Georges Walumoli, avec un autre de son choix
- Burundi : Levy NDIKUMANA
- Nord-Kivu : Levy MUNYEMANA
- Sud-Kivu : Justine ELAKANO
- Kinshasa : Bakamana MOUANA
- Kenya : Nairobi/Mombasa : Herzon MASITSA
 Western Kenya : Rose IMBEGA
- Rwanda : Marcelin SIZELI, il a la charge de choisir une autre personne
- Sierra Leone : Abdul KAMARA
- Afrique Australe : Jeremy ROUTLEDGE
- Congo Brazzaville : SITA Dubois Merveilleux

Administrateur du site web/ Web site Administrator : Martin STRUTHMANN

Comité de recherche de financement/ Fundraising Committee :

- Afrique australe : Colin GLEN
- Afrique de l’Ouest : Abdul KAMARA
- Etats Unis : David ZAREMBKA
- Afrique de l’Est : Moses MUSONGA
- Afrique Australe : Jeremy Routledge
- Afrique Centrale : Elie NAHIMANA

Comité de soutien/ Advisors to Fundraising Committee

- Jessica Huber (QUNO NY)
- Gianne Broughton (AFSC/ CFSC)
- Bridget Moix (FCNL)
- Lori Hernninger – a Friend in New York!
- Joanna Wright (QPSW)
- Michael Bartlett (QPSW)
- Martina Weitsch (QCEA)
- Debby Tedder (QPSW)

Membres du Comités Régionals/ Members of Regional Committees

Afrique Centrale/ Central Africa
- Burundi : Adrien NIYONGABO
- RDC : KASIGE M.
Thérèse MUTOPA
- Congo Brazzaville : SITA Dubois
- Rwanda : Cecile NYIRAMANA

Afrique de l’est /East Africa

Kenya : Malesi Kinaro ; Florence Machayo
Tanzania: Emmanuel Haraka
Uganda: George Walumoli; Vicky Nakuti

Afrique de l’Ouest/ West Africa

Abdul Kamara – to organize a conference where the rest of the members of the regional committee will be selected.

Le Sud de l’Afrique/ Southern Africa

Martin Struthmann – to organize a conference where the rest of the members of the regional committee will be selected.

Représentants Regionals/ Regional Representatives:

Afrique de l’est /East Africa : Malesi Kinaro
Afrique Centrale/ Central Africa : Adrien NIYONGABO
Afrique de l’Ouest/ West Africa : Abdul Kamara
Le Sud de l’Afrique/ Southern Africa :  Martin Struthmann

Représentant Continentale/ Continental Representative :

Colin Glen

Commité pour Planifier la Prochaine Consultation/ Consultation Planning Committee

Zawadi Nikuze
Mkoko Boseka
Josh Bazuin

Tasks for the above entities :

Member organizations of QPN/A: Provide budget planning information to the fundraising committee.

National Election Monitoring Coordinators:

Epitre

Remerciements

Evaluation

Commencée le 06/10/2005, la consultation se termine le 10/10/2005 vers 17h30.
 
 

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